Amis motards, s'il te reste de la place sur ton agenda et du temps libre ce wee-end, le moto club " Lous peto hums" à La Romieu organise dimanche, une journée dédiée à la moto.

C’est vers 8 heures 20 que le parking de la station-service du Casino de Beaumont de Lomagne a vu débarquer 14 motos en provenance de Fleurance qui venaient récupérer les deux derniers participants à la sortie « Moto/Canoë » du dimanche 31 août.

En effet, pour conclure la saison estivale et se préparer psychologiquement à la rentrée, les motards ont choisi d’associer une superbe balade sur les routes du Tarn et une descente de 13 Km en canoë des célèbres gorges de la rivière du même nom. Les 16 motos, chevauchées par plus d’une vingtaine de motards et leurs passagères ont pris la direction d’Albi afin d’y faire une première halte au pied de sa superbe Cathédrale de briques roses. Boissons chaudes et viennoiseries (merci, Patrick) ont permis aux équipages de se requinquer avant de reprendre la route, après s’être dégourdi les jambes à l’occasion d’une rapide promenade dans les magnifiques ruelles d’Albi.

Les derniers kilomètres séparant Albi de l’arrivée à Trébas les Bains n’ont été que pur bonheur tant par la beauté naturelle des paysages que par la configuration sinueuse des routes (félicitations à Roxane). Tel l’albatros si gracieux dans les airs et si maladroit sur terre, le motard, casqué et tout de cuir vêtu, que l’on ne se lasse pas d’admirer lors des passages en courbes (si, si, certains d’entre nous regardent en boucle des vidéos en « slow-motion» haute qualité de Pédrosa et autre Valentino Rossi) se transforme en « vilain petit canard en short et Tongue » et devient la risée de tous lors de ses nombreuses et pitoyables tentatives d’accès à bord de son canoë ! Pour les motards, qui ont l’habitude de changer naturellement leurs trajectoires d’un simple regard et à l’aide de leur guidon, la pagaie est un accessoire maléfique inventé par un marin d’eau douce diabolique uniquement dans le but de ridiculiser ces chevaliers des temps modernes. Le Retour à Fleurance a été un régal grâce à un superbe itinéraire (merci, Serge) et une pause à Corde sur Ciel. Bref, une sortie réussie, pleine de bonne humeur et d’autodérision propres aux motards.

Merci à Nat et Isa pour avoir mis un vestiaire à notre disposition.

Merci pour ce moment…

Bien que le coyote soit un animal de la famille des canidés que l’on trouve généralement en Amérique du Nord, la France n’est pas en reste, car elle abrite également, une espèce découverte il y a 17 ans par un scientifique du CNRS. Ce lointain cousin du coyote d’Amérique est devenu, au terme d’une évolution fulgurante associée à une mutation génétique, un membre à part entière de l’espèce des « motards », descendante directe de la famille des « homo sapiens ». Composé de plusieurs centaines d’individus, la particularité du groupe des « coyotes gersois » réside dans un besoin instinctif de se rassembler en meute, une fois par an, sur le circuit de Nogaro. Intrigués par cet étrange phénomène, de nombreux sociologues ont cherché à percer leur secret en étudiant les rites et coutumes de ces drôles de motards.

Les résultats de ces nombreuses études sont unanimes et convergent vers une même définition du motard « coyote » : « Il s’agit avant tout, d’un amoureux du monde de la moto, doublé d’un passionné de mécanique ancienne».

Durant les 17 dernières années, le biotope du circuit de Nogaro, qui constitue par définition l’habitat naturel des motards et donc par extension celui du « coyote » en août, a été le théâtre de nombreuses observations scientifiques permettant de mettre en évidence des aptitudes hors du commun.

En effet, le « coyote » est capable de déterminer le pourcentage d’huile composant le carburant d’un moteur 2 temps rien qu’à l’odeur des gaz d’échappement ! De plus, il n’a pas son pareil pour identifier la marque, la cylindrée, le kilométrage et l’année de production d’une moto, uniquement au bruit de son moteur. Ces qualités en font un motard redoutable.

A l’instar du motard, le « coyote » est réputé pour sa convivialité, sa sympathie et son esprit festif.

C’est pour toutes ces raisons que la FFMC32 participe depuis plusieurs années à cet événement estival. Cette année encore, le public a été nombreux à venir profiter de l’ombre offerte par le barnum FFMC32, afin d’échanger sur l’actualité des usagers de 2 et 3 roues motorisés, mais également sur les projets et objectifs à venir. Les plus téméraires d’entre eux, mais également les plus jeunes, ont pu tester leur capacité de conduite moto sur notre simulateur mis à disposition gracieusement pour l’occasion.

Devenez adhérent de la FFMC, ainsi, grâce à ce petit geste, nous serons plus nombreux, nous serons plus forts pour défendre la cause des 2 et 3 roues motorisés.

Après une semaine de gentilles polémiques et interrogations sur la météo ou l'itinéraire, rendez-vous était donné à Mirande pour les participants à la ronde des cols.

Ce 3 août de l'an de grâce 2014, vers 8 heures 30, une première vague de motos envahit la paisible place centrale de la cité de Mirande. A 9 heures précises, après le café et les viennoiseries, le chevalier Denis donne le départ vers Tarbes afin d'y récupérer le reste de la troupe.

2 charmantes dames, 12 mecs, 1 Kawa, 2 Triumph, 2 BMW, 2 Ducati, 3 Honda et 3 Yamaha composent le groupe de joyeux motards qui a pour objectif de se lancer à l'assaut des plus célèbres cols pyrénéens. Si la parité des constructeurs est plutôt bien respectée, il reste beaucoup d'efforts à faire concernant l'équilibre des sexes ;o)

Arrivé à Barèges, l'échauffement commence par les ascensions des cols du Tourmalet (2115 m.) et d'Aspin (1490 m.). Malgré quelques pierres sur le superbe revêtement, quelques bovins paisiblement égarés, des cyclistes, des touristes et des camping cars, les montées et descentes se déroulent très bien, sous un soleil magnifique. A pied du col d'Aspin, le groupe se dirige vers Arreau afin de ravitailler en essence et en victuailles. Puis, direction Loudenvielle pour un pique-nique bien mérité au bord du lac, toujours sous un ciel bleu, étoilé de parapentes colorés.

En guise de dessert, deux cols mythiques sont prévus au menu de l’après-midi : "Peyressourde" et "Portillon", culminant respectivement à 1569 et 1292 mètres d'altitude. Sur la route en direction de Luchon, chacun prend plaisir au guidon de sa machine et roule à son rythme mais, tout le monde se retrouve à chaque sommet pour débriefer de "ses exploits" de pilote, prendre un café et immortaliser l'instant sur la carte mémoire de son portable.

Grace au respect des consignes, des horaires et des ravitaillements synchronisés, c'est à 16 heures précises, que nous arrivons en Espagne, à Bossost : Un grand merci aux participants et Bravo à Denis!

La balade s'achève, retour en France par Lannemezan où le groupe se sépare sous un ciel gris et menaçant. Finalement, les échanges de SMS indiquent que chacun a eu sa petite averse sur le chemin de la maison, mais après une si belle journée, aucun orage ne pourrait entamer le moral ni la bonne humeur d'un motard qui a participé à "La Ronde des Cols 2014"